La maison natale d’Albert Londres, journaliste légendaire, renouvelle avec l’ardoise naturelle

Albert Londres n’était pas n’importe quel journaliste, il était l’un des fondateurs du journalisme d’investigation. Ce voyageur invétéré, intrépide reporter et homme de bien lutta de toutes ses forces pour dénoncer les injustices de son temps.

Pour ses lecteurs, le journaliste est venu au monde pour témoigner, décrire et dénoncer les abus sociaux de son époque. Sa mort tragique est survenue en 1932, lors de l’incendie et du naufrage du navire Georges Philippar, dans les eaux somaliennes.

Aujourd’hui, il est considéré comme le père du reportage d’investigation. Telle est son importance ! Sa maison natale a été récemment rénovée dans le but de devenir un point de formation et de rencontre pour les jeunes journalistes, en utilisant la CUPA Excellence 7 en couverture.

Son héritage est si tel que la plus ancienne distinction journalistique européenne porte son nom : le Prix Albert Londres, qui est également le plus prestigieux en France. Ce prix, créé en 1933, récompense un jeune journaliste de moins de 40 ans. Ce sera donc le 85e anniversaire du Prix Albert Londres cette année.

CUPA EXCELLENCE 7 POUR UNE MAISON BIEN PARTICULIERE

Albert Londres est né à Vichy en 1884, dans une maison de caractère construite dans les années 1830. La maison de style néo-gothique se caractérise par un élément architectural fait l’originalité du bâtiment : un châtelet d’entrée avec deux poivrières, cercles de pierre superposés et terminés par un ornement ovale.

Organisé sur 3 étages, le bâtiment a une surface habitable de 380m² et a été récemment rénové avec notre ardoise naturelle CUPA Excellence 7 sur son toit. Cette ardoise, provenant de la carrière Las Arcas (San Pedro de Trones, nord d’Espagne), se distingue par sa couleur noire et sa texture fine, des qualités qui donnent à chaque bâtiment une finition uniforme et raffinée.

Le rez-de-chaussée, presque entièrement, a été peint avec des couleurs vives représentant des pièces et des scènes de la vie quotidienne du journaliste, comme sa bibliothèque. Le premier étage est caractérisé par ses grandes fenêtres et le troisième par la prédominance des mansardes.

J’ai renforcé les charpentes en sapin. La toiture est une structure gironnée, ce qui signifie que les ardoises ont été coupées en trapèze », explique Hervé Barnichon, l’artisan au sujet des deux poivrières, les deux coiffes en ardoise qui couvrent les tourelles.

Pierre-Michel Riaux, l’architecte mandaté pour ce projet, a reproduit ce dessin à partir d’une photo de la maison où, à côté de son agencement de grenier, se dressent deux tours de briques recouvertes d’ardoise naturelle. Les coiffent mesurent 2 m chacune en hauteur pour 1.25 m de diamètre. Les épis de 1.20m réhaussent les tourelles en brique.

« J’ai fabriqué les formes en zinc sur les tours, puis assemblé les dix-huit pièces une par une en les soudant », explique Riaux.

Marie de Colombel, présidente de l’association Maison Albert Londres, est ravie de cette couverture en ardoise, fruit de 4 mois de travaux. Elle se tourne désormais ers l’avenir :

La seconde phase, prévue à l’automne 2017, consiste en le nettoyage de la façade, le changement des fenêtres et la reconstitution à l’identique du balcon.

Elle poursuit :

On souhaite faire de ce patrimoine un lieu de travail et de formation pour les jeunes journalistes. L’accueil du public est aussi un objectif.